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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 20:39

 

Blanche (Rock en Seine 2004)

The Roots (Rock en Seine 2004)

The Yeah Yeah Yeahs (Elysée Montmartre, mai 2006)

Eagles of Death Metal (Trabendo, août 2006)

Stéphane Louvain, échappé des Little Rabbits pour accompagner Katerine

Août 2004, Saint-Malo : The Beta Band peu avant le split...

Robert Plant & The Strange Sensation (Rock en Seine 2005)

Philippe Katerine, quelque part en 2006...

Par ici la sortie : Herman Dune, dans les coursives de Bercy...

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26 décembre 2006 2 26 /12 /décembre /2006 19:20

Produire des émissions sur le rock pour la télé, quel sens ça a aujourd'hui ? Déplorer qu'il n'y a plus de rock à la télé, à quoi bon ? Tout cela se joue ailleurs désormais. On peut le regretter, mais c'est ainsi.

Internet est là pour nous consoler de cette absence du rock sur nos petits écrans. Notre manière de consommer les images se redéfinit totalement (voir YouTube et les découvertes qu'il permet). Et, dans cette redistribution des cartes (dont les blogs mp3 sont le plus bel exemple) le discours sur le rock peut y trouver un second souffle...

C'est ce constat que semble avoir fait Philippe Manoeuvre. Plus besoin de chaîne de télé finalement, une émission peut être directement produite pour Internet. C'est ce qui se passe avec le Punk Press Club, reprise du Rock Press Club câblé d'il y a quelques années.

Sur Dailymotion, donc, on pourra voir cette nouvelle émission régulièrement. Le Punk Press Club est une sorte de Masque et la plume consacré au rock, avec en invités probablement récurrents les inévitables Eudeline, Burgalat et Manoeuvre...

La première émission est loin d'être parfaite. On peut regretter l'habillage immature et le fait que ce ne soit, pour l'instant, qu'un talk show de plus ne prenant pas en compte la spécificité du média qui le diffuse. La distribution des rôles est prévisible et l'émission gagnera sans doute à s'éloigner de l'actualité des sorties disques, à s'ouvrir à d'autres intervenants et à confronter des points de vue plus dissonnants. Pourtant, on prend rendez-vous pour la suite car il y a aussi dans ces 45 minutes de conversation quelques trucs plutôt bien vus...

http://www.dailymotion.com/punkpressclub

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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 15:58
Sur ce blog, j'utilise abondamment les ressources fournies par YouTube ou Dailymotion. La possiblité d'intégrer des vidéos fut même l'un des déclics qui mena à la création de 7and7is car elle me permettait à la fois de composer une sorte de playlist idéale et de montrer les clips sur lesquels j'écrivais par ailleurs depuis quelque temps.
Pourtant YouTube me fait peur. Proliférant, YouTube est le symptôme le plus récent de ce qu'est l'Internet depuis plusieurs années : un puits sans fond où tout se vaut, où tout est mis sur le même plan et où les hiérarchies ne se font plus aussi naturellement qu'avant.
Avec YouTube, ce que l'on appelait le Cinéma est attaqué dans son intégrité. La notion s'étiole. Sur YouTube, on découpe les longs métrages en plusieurs parties, on voit des publicités cotoyer des clips et des clips cotoyer des courts métrages. Tout se mêle. Bientôt, Cosmos 1999 sera plus connu grâce aux détournements de Mozinor que grâce à ses diffusions télévisées.
Finalement, à quoi bon aujourd'hui, pour les professionnels, produire des films quand tant d'images sont là à portée de main ? À quoi bon, pour l'industrie du disque, réaliser des clips quand le moindre internaute peut faire son propre montage à partir de sa chanson favorite ?
Grâce à YouTube aussi, n'importe qui peut devenir une star éphémère. La prophétie Warholienne devient triste banalité et un imitateur amateur se retrouve souvent plus vu que la personne qu'il imite. Ainsi, il y a quelques jours, sur la page d'accueil de YouTube, ce qui était mis en avant c'était un type qui imitait Borat, le faux journaliste au succès tout récent. Il n'y a pas vraiment de quoi se réjouir. Dans le même ordre d'idées, tapez Led Zeppelin sur le moteur de recherche de YouTube et vous vous retrouverez avec des dizaines de guitaristes du dimanche se filmant en train d'essayer de reproduire les solos de Jimmy Page... Passionnant...
Mais YouTube est aussi une source inépuisable de surprises, l'occasion de découvrir des choses que l'on n'avait jamais vues. Comme les blogs mp3, comme le téléchargement, YouTube est précieux pour les amateurs de musique et de rock. Plus que l'outil permettant à chacun de se mettre en scène, YouTube est passionnant dans les possibilités d'archivage qu'il offre.
On ne remerciera jamais assez les internautes qui numérisent telle ou telle émission, tel ou tel passage permettant par exemple de voir PJ Harvey et Bjork reprendre ensemble Satisfaction. Et, à côté de ces moments précieux, que penser des dérives pénibles comme ces innombrables captations tremblotantes enregistrées pendant un concert à l'aide d'un pauvre téléphone portable ?


NB : À propos de YouTube, le magazine Court-Circuit d'Arte a diffusé un chouette sujet il y a quelques semaines (voir ci-dessous). Mise en abyme vertigineuse, on peut, grâce à un anonyme internaute, visionner ce sujet concernant YouTube, sur son ordinateur...



NB 2 : De Court-Circuit (le magazine), on rappellera aussi que c'était la seule vraie émission de cinéma sur les chaînes hertziennes. Une émission qui refusait la promo (passage obligé d'autres émissions prétendant parler de cinéma) pour privilégier l'analyse et la critique. Un espace ouvert et passionnant où le Cinéma était abordé sous toutes ses formes, où un cinéaste expérimental pouvait cotoyer De Palma et où le cinéma de Laurent Achard était traité avec le même intérêt que les clips de Michael Jackson.
Durant six ans, on y vit des sujets et des analyses passionnantes grâce à un rédacteur en chef curieux qui aujourd'hui s'en va contraint, Arte préférant orienter l'émission vers un magazine multimédia qui sera la vitrine d'un site internet en développement. S'il y aura toujours des films courts sur Arte, l'oeil de Luc Lagier manque déjà. Son dernier numéro en tant que rédacteur en chef sera diffusé mercredi prochain aux alentours de minuit, avec un sujet sur la série Mission : Impossible.
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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 15:54
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16 décembre 2006 6 16 /12 /décembre /2006 22:41

Je suis tombé avant-hier au cinéma sur une publicité pour le nouvel iPod Shuffle (à voir ici).

C’est consternant. On y met en avant l’objet - avantageusement minuscule - comme un accessoire vestimentaire n’ayant quasiment plus rien à voir avec la musique…

Comme les téléphones portables, le iPod est désormais un truc qu’on exhibe. L’important n’est plus ce que l’on écoute avec, l’important c’est d’en avoir un…

On reconnaissait déjà aisément les détenteurs de iPod à leurs écouteurs à cordon blanc. Ici, le slogan est clair : « Put some music on ». Il s’agit d’acheter le iPod Shuffle comme on achèterait un bijou, une paire de tennis, un tee-shirt…

Sur votre veste de pseudo-rocker, entre votre badge du Clash et celui de Nirvana, votre petit baladeur clippé sur votre poche sera du plus bel effet !

Je suis allé voir sur le site officiel d’Apple et on peut y lire ce genre d’âneries : « Accrochez-le à la poche revolver de votre pantalon ou à votre sac. Quel que soit l'endroit où vous fixez votre iPod shuffle à lecture garantie sans saut, vous accédez à votre musique sur-le-champ. Et grâce à son boîtier en aluminium anodisé, iPod shuffle s'accorde avec tout. Portez-le, montez le volume, et faites des envieux. ». Ah ! Si on peut faire des envieux, alors, c’est l’essentiel !

Depuis quelques années, de plus en plus de gens écoutent de la musique dans le métro, dans le RER, dans le train (dans la rue un peu moins, il y a encore des résistances… ben oui, dans la rue, on est plus souvent au téléphone !). Il est assez évident que c’est  essentiellement le produit qui a créé ce soudain besoin de musique. La démocratisation de l’informatique et de l’Internet ont fait que tout le monde veut rentabiliser son ordinateur, sa connexion. Cela passe entre autres choses par la musique, qui est là, à portée de clic. Il en est allé de même avec la photo numérique. Des tas de gens (moi y compris) se sont mis, grâce aux outils soudain fournis, à faire des photos alors qu’ils ne se servaient presque jamais (quand ils en avaient un) de leur appareil argentique…

Quand le baladeur numérique n’est plus considéré comme un outil permettant de diffuser la musique que l’on aime mais comme un objet à exhiber ostensiblement, il change radicalement de statut.

Avec cette publicité, un pas est franchi. Alors, à quand les iPod Shuffle chez H&M ?

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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 10:55
Qu'est-ce qu'un film-rock ? Il y a sans doute autant de réponses que de sous-genres contenus dans ce courant musical. À en croire chaque mois la rubrique cinéma de Rock & Folk, les films-rock seraient souvent des trucs un peu beaufs, très masculins, des films de genre souvent. Manière plutôt étriquée d'envisager le cinéma (et principal point faible d'un excellent magazine, juste à côté de son penchant insistant pour une nouvelle scène rock parisienne).
Faute de temps, revenons donc aujourd'hui sur deux textes déjà publiés par ailleurs et consacrés à deux films qui, à leur manière, répondent chacun à mon interrogation liminaire. Deux œuvres fort différentes qui dialoguent pourtant à plusieurs décennies d'intervalle en interrogeant très précisément le processus de création d'un morceau musical.


ONE + ONE (Sympathy for the Devil) de Jean-Luc Godard
(texte initialement publié sur le site Objectif Cinéma à l'occasion de la sortie du film en dvd)

Evénementielle, la sortie en dvd du rare One + One l’est assurément. À l’heure où les Rolling Stones s’apprêtent à investir une énième fois les stades du monde entier, les (re)découvrir filmés en studio en 1968 permet de remettre certaines choses en perspective. Derrière la légende et les tubes, les Stones furent d’abord un groupe au travail. C’est ce que su capter Godard en filmant l’enregistrement laborieux de Sympathy for the Devil lors des sessions de l’album Beggars Banquet. On y voit des musiciens hésitants, faisant des fausses notes, tâtonnant, Charlie Watts à contretemps à un moment crucial. Si One + One dévoile bien la genèse d’une chanson, il ne cède jamais à l’efficacité et se plait au contraire à privilégier ce que l’on ne montre pas normalement : les moments de doute, les plantages. Il est d’ailleurs significatif que l’objet de la dispute entre Godard et ses producteurs, à l’issue du tournage, ait résidé dans la réticence du cinéaste à intégrer au film la version définitive de la chanson.
Les images de l’enregistrement sont parsemées de séquences parasites dévoilant le projet du cinéaste : se saisir de l’image d’un groupe de rock emblématique pour illustrer, en une série de collages « pop », les bouleversements sociaux à l’œuvre à l’époque et les utopies révolutionnaires de la période (Beggars Banquet est aussi l’album sur lequel figure la chanson opportunément titrée Street Fighting Man). Le fan des Rolling Stones ne s’y retrouvera pas forcément tant le film avance tiraillé entre cette « Godard’s Touch » et la puissance d’images documentaires exceptionnelles. Tout sauf hagiographique, One + One dévoile les coulisses, le cheminement qui aboutit à un chef-d’œuvre en le replaçant, par le biais de la métaphore et du film militant, dans un bouillonnant contexte politique. Peu probable, aujourd’hui que les Stones se laisseraient filmer d’une telle manière, qu’ils se laisseraient ainsi instrumentaliser. Toujours est-il que One + One demeure un prodigieux document musical où l’on entend naître les riffs du solo à venir alors que Keith Richards gratte négligemment sa guitare durant une pause, un film où les « alternate takes » pleuvent, et où le morceau se (re)construit véritablement sous nos yeux. Impossible, pour le spectateur contemporain, de ne pas penser à la série de dvd « Classic Albums » revenant sur l’enregistrement des plus grands disques de l’histoire du rock. Mais quand ces précieux documentaires se contentent le plus souvent - faute d’images d’archives - de replacer des artistes ou des producteurs aux cheveux blanchis devant la console pour nous faire écouter les bandes de l’époque, One + One nous offre le privilège d’être dans le studio, d’épier le groupe dans son intimité, saisi aux heures même de l’enregistrement d’un morceau phare. A posteriori - car là n’était pas le but de Godard - ce fantasme de fan, One + One le réalise véritablement.
Les longs travellings dans le studio d’enregistrement, les moments de latence entre les prises (peut-être les meilleures scènes du film), dévoilent aussi la place de chacun dans le processus créatif. L’implicite passage de flambeau entre Brian Jones et Keith Richard y est manifeste, le blond guitariste, singulièrement absent, se contentant de parties rythmiques quasiment inaudibles tandis que Richards prend littéralement les choses en main, imprimant à tous moments sa marque sur le morceau (on le voit aussi à de nombreuses reprises jouer de la basse, le pauvre Bill Wyman, déjà si nonchalant, se contentant des percussions). Revanche du guitariste le moins doué des deux tandis que l’autre, déjà bouffi par les abus de drogue et d’alcool, sera bientôt évincé du groupe et mourra dans des circonstances mystérieuses quelques mois plus tard...
Le dvd, agrémenté dans ses suppléments des érudits commentaires de Jean Douchet et Christophe Conte ainsi que d’un portrait de Godard réalisé à l’époque du tournage, nous éclaire aussi sur les différences entre deux versions du film heureusement visibles sur le même disque : One + One (celle de Godard) et Sympathy for the Devil (qui fut remontée à son insu par les producteurs). Deux films en un, donc (jaquette du dvd à l’avenant), et une belle ironie du sort puisque rarement une œuvre aura autant mérité son titre d’origine.



LES INVISIBLES de Thierry Jousse
(texte initialement publié dans Bref, le magazine du court métrage)

Le film s’ouvre sur un prodigieux vertige. En quelques secondes, plusieurs couches sonores se juxtaposent en un fascinant maelström de voix s’interpellant sur un réseau téléphonique. L’une d’elles sera au cœur de ce film travaillant la matière sonore comme l’ont fait avant lui Conversation secrète de Coppola ou Blow Out de De Palma.
Le jour de Noël, premier court métrage de Thierry Jousse, mettait en scène un guitariste : la voix – et par extension le chant – n’était pas encore au centre des débats. En témoignait la première séquence où Noël Akchoté ne cessait d’interrompre la ballade de sa compagne par l’intrusion brutale de sonorités extérieures (la radio) ou d’accords dissonants joués à la guitare ou au piano. Deux ans plus tard, la voix d’une chanteuse perçait dans la deuxième partie de Nom de code : Sacha, le second film de Jousse, via le timbre délicat de Margot Abascal, avant que la parole, plutôt que le chant, ne se déploie ensuite avec les intonations si particulières du dialogue à deux voix de Julia et les hommes. (1) Dans Les invisibles, première incursion du cinéaste dans le long métrage, tout part d’une voix entendue au téléphone. Mais si Katerine filmait Sacha avec sa DV, Bruno (qu'interprète Laurent Lucas), musicien triturant les sons prélevés dans son environnement pour les retraiter en musique électronique, préfère à l’image de Lisa sa voix numérisée sur MD. D’un film à l’autre, et bien que la femme aimée y soit interprétée par la même actrice, le rapport s’inverse en un effet miroir saisissant. Car si le court s’achevait sur une chanson interprétée par Margot Abascal, la voix de celle-ci point dans Les Invisibles dès les premières secondes.
La ligne téléphonique - ici, le réseau permettant des rencontres - est le lieu d’où jaillit la fiction. La conversation orale démultipliée par le nombre d’esseulés connectés a l’intérêt d’ouvrir, d’un point de vue sonore, sur un véritable vertige, sur un imaginaire sexuel tout autre que celui, plus contemporain, lié à la rencontre sur Internet. Combien sont-ils ? Qui sont-ils ? À cet envers du miroir, tapi dans l’ombre du réseau, Bruno ouvre un accès en confiant son numéro. Alors, quand Lisa le rappelle et lui (or)donne son premier rendez-vous, s’ouvre la brèche entre les deux mondes. Leurs rencontres auront lieu dans cette « interzone » que symbolise la chambre d’hôtel, un espace comme en marge du défilement du film, ainsi qu’en témoigne poétiquement la plongée dans l’obscurité qui y est systématiquement associée et la mise entre parenthèses de tout autre enjeu dramatique (l’enregistrement du disque de Bruno notamment).
En Sacha, Margot Abascal était d’abord une présence physique (son numéro de strip-tease filmé sans faux-semblants). Dans Les Invisibles, elle est une voix. Aux étreintes rythmant leurs rendez-vous se superpose pour Bruno un autre enjeu : enregistrer ses mots, ses soupirs, pour les sampler et les intégrer au morceau qu’il compose. (2) Lisa, au contraire de Sacha, se dérobe à la lumière. On ne peut que l’imaginer. Jusqu’à ce que, en un clin d’œil assumé à Eurydice, elle disparaisse du film parce que Bruno a enfin vu son visage. Alors survient une étrange disjonction narrative. Le disque se raye, saute, et le film déraille, empruntant soudain une direction moins convaincante. Jousse y sample à son tour des thèmes empruntés à Lynch ou Cocteau pour une digression fantasmagorique que les propos tenus par un étrange concierge mélomane – Michaël Lonsdale, très drôle – éclairent rétrospectivement (« Je préfère rêver en écoutant la musique que cauchemarder en essayant de la composer »). Dans la dernière scène, sa quête amoureuse vaguement résolue, Bruno enregistrera finalement ce morceau autour duquel il n’avait cessé de tourner. Là était sans doute le vrai sujet des Invisibles. Et plus qu’à Lynch ou Coppola, c’est alors à One + One de Godard, le plus beau film qui soit sur l’enregistrement d’une chanson, que l’on pense.
On retrouve, dans l’appétit de cinéma se manifestant ici par un souci de filmer beaucoup de choses à la fois, ce qu’on a aimé à la lecture de l’auteur dans Les Cahiers du cinéma. S’il échoue dans certaines de ces tentatives, la précision avec laquelle Jousse dépeint le milieu du disque, de bien belles idées de mise en scène et le jeu invariablement excellent d’un Laurent Lucas plus que crédible font de ce premier long aux maladresses attachantes un film assez remarquable.

 
(1) De discrètes rimes sonores relient les films. Lisa, la « femme-mystère » se fait aussi appeler Sacha (du nom du personnage joué par Margot Abascal dans le deuxième court de Jousse). La chanson à l’eau de rose provoquant la colère de Bruno à la réception de l’hôtel est interprétée par Katerine, etc.
(2) Il est amusant de constater que l’étrange court réalisé par Margot Abascal en 2002, La voix de Luna, mettait en scène une chanteuse ayant perdu sa voix, tandis que la réalisatrice y apparaissait, pour une courte séquence, dans le rôle d’une muette.

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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 21:51

Ce soir, je sais quoi écouter (Elliott Smith en l'occurence).

Tout à l'heure, je ne savais pas... La fonction "lecture aléatoire" de mon baladeur est venue une nouvelle fois me sauver...

Voici donc les chansons qui s'invitèrent dans ma tête entre 18h30 et 19h, tandis que je terminais le chapitre que Nick Kent consacre à Neil Young dans The Dark Stuff.

 

Led Zeppelin - Black Coutry Woman / dEUS - 7 Days, 7 Weeks / The Smashing Pumpkins - Crush / The Rapture - Calling Me / Janko Nilovic - Crazy Enterprise / Tahiti 80 - I.S.A.A.C. / Fatboy Slim (feat. Macy Gray) - Demons / The Kinks - Big Sky / Hoggboy - Believe

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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 19:52

Natacha de AS Dragon et un photographe, 2005

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8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 22:52

Fin d’année. Un peu partout, l’époque des bilans, des classements.

On commente, on s'indigne, on cherche des ressemblances, des affinités...

Cela ne sert strictement à rien... Mais, moi, ça m’a toujours amusé.

Alors voilà, soyons futiles et dérisoires…


 

 

2006, 10 films parmi d’autres…

Un couple parfait de Nobuhiro Suwa

Les Berkman se séparent de Noah Baumbach

Les fils de l’homme de Alfonso Cuaron           

Truman Capote de Bennett Miller

Monster House de Gil Kenan

Bled Number One de Rabah Ameur Zaïmeche

Silent Hill de Christophe Gans

Casino Royale de Martin Campbell

Dans Paris de Christophe Honoré

The Passenger de François Rotger

2006, 2 séquences parmi d’autres…

Un plan-séquence d'embuscade en forêt (Les fils de l’homme)

Romain Duris, en slip sur son lit, écoutant Cambodia de Kim Wilde (Dans Paris).

 

 

2006, 10 disques parmi d’autres

Jeanne Balibar – Slalom dame

TV on the Radio – Return to Cookie Mountain

Sparklehorse – Dreamt for Light Years in the Belly of a Mountain
The Arctic Monkeys - Whatever People Say I Am, That's What I'm Not

Yeah Yeah Yeahs – Gold Lion

Dominique A – L’horizon

Eagles of Death Metal – Death By Sexy

Jarvis Cocker – Jarvis

Cat Power – The Greatest

The Black Keys – Magic Potion


2006, 5 concerts parmi d’autres

The Black Keys au Trabendo

Iggy Pop and the Stooges au Zénith

Yeah Yeah Yeahs à l’Elysée Montmartre

Sparklehorse à la Cigale

Eagles of Death Metal au Trabendo

2006, une chanson parmi d’autres

Gibraltar de Abd Al Malik

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7 décembre 2006 4 07 /12 /décembre /2006 00:12

Après les Rolling Stones en 2002 et Led Zeppelin en 2004, François Bon, précieux écrivain contemporain, prépare un nouveau feuilleton radiophonique. Consacrés cette fois-ci à Bob Dylan, les 15 épisodes le composant seront diffusés en janvier 2007 sur France Culture.

D'ici-là, avant-première en performance à la Maison de la Poésie à Paris le 21 décembre à 20h30 (ici).

Voir et écouter François Bon lire ses textes, c'est déjà un concert rock. Voix, intonnation, postures, rythme, ce n'est pas rien. Je ne me suis d'ailleurs toujours pas remis de sa performance sur Led Zep, accompagné par le violoncelliste Vincent Segal, en mars dernier au Blanc-Mesnil...

A lire pour se faire une idée - mais il faut surtout entendre la voix de Bon ! - cinq épisodes sur Dylan sont déjà en ligne : http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article539

 

Et puis surtout, en flânant sur le Tiers livre, le site de François Bon, on peut écouter certains épisodes du feuilleton consacré aux Rolling Stones (http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article322), et, surtout, sur un site voisin, l'intégralité de ceux sur Led Zeppelin (http://pierrou.free.fr/downloads.htm). Ca demande du temps, certes (15 fois 20 minutes), mais c'est toujours mieux que de regarder la télé...

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