I'm From Barcelona sur scène, c'est assez impressionnant puisque c'est déjà une bonne vingtaine de personnes (qui font accessoirement roadies), des cuivres, des choristes et divers musiciens/chanteurs sous la houlette d'un leader n'hésitant pas à mettre en pratique le stage-diving dès Tree House, le premier morceau du concert. Avec leurs airs gentiment pop, je ne m'attendais pas à un tel spectacle. Aucun temps mort. Des ballons, des confettis, une ambiance de fête et chaque morceau d'un unique album repris par la foule comme un hymne en puissance. Au bout d'une petite heure, surprise, la Cigale se transforme en dancefloor, le collectif suédois balançant, après une très discutable version remixée de leur tube We're From Barcelona, une demie-heure de house faite maison dressant le lien inattendu entre l'hédonisme sixties dont ils s'inspirent ouvertement et celui des années 90. I'm From Barcelona ? Non, c'était plutôt devenu "I'm from Ibiza" et, par moments, ça aurait presque consolé de ne pas avoir eu de places pour Daft Punk à Bercy en juin. Etrange fin de concert en tout cas, où tout le monde, sur scène ou dans la salle, dansait dans une chouette communion festive...