Hier soir à l'Olympia, dernière soirée du Festival des Inrocks.
On oubliera vite Fields dont on a déjà entendu mille fois (en mieux) les chansons au lourdingue lyrisme rock. J'ai presque oublié aussi The Klaxons, si ce n'est qu'ils furent fort décevants (et que, d'où j'étais, ils laissèrent le public de marbre). Le buzz actuel autour de ce groupe est assez peu compréhensible. Circulez, il n'y a rien à voir. Le coup du groupe découvert sur My Space, ça ne marche pas à tous les coups. Les Klaxons ne sonnent pas, ils ont oublié les mélodies, les nerfs et l'attitude. Dans un registre proche, mêlant culture "rave" et rock, on leur préférera sans hésitation The Rapture.
Passé ce malentendu, les choses sérieuses pouvaient commencer avec un Daho toujours aussi avenant. Il s'agissait là pour lui de jouer dans son intégralité et dans l'ordre Pop Satori, l'album dont on fête ces jours-ci les 20 ans. Loin d'être frustrante, cette option permit de découvrir en live quelques chansons rarement jouées et surtout de goûter, pour un concert au parfum d'éphémère, des arrangements inédits enrichis par la présence d'un quatuor à cordes.
Il semblerait que certaines personnes soient parties - peut-être déçues - après le mini-show de la vedette hexagonale. Il était 22h45. On se sentait tout d'un coup plus à l'aise. Cela tombait bien, c'était surtout pour les fascinants TV on the Radio que j'étais venu. Par rapport aux disques, leur concert privilégia, comme à Rock en Seine (mais dans un cadre leur convenant mieux), les assauts soniques et la transe. En studio ou sur scène, l'alchimie demeure étonnante.