Le « One, two... One, two, three, four ! » de Bruce Springsteen est devenu, en live, l'entame de bien des morceaux, l'annonce d'hymnes rock dont le « Boss » a le secret (même si ce ne sont pas forcément ses meilleurs titres...).
Il fallait bien que quelqu'un s'en amuse. Ben Stiller l'a fait. Et c'est très drôle...

Et tant qu’à parler de Springsteen, un livre précieux, paru récemment
(voir ici), s’attache à la chanson
Born in the USA pour pointer les contresens que l’on y accole généralement. Étude détaillée et érudite d’une œuvre à travers ce morceau particulier, le livre d'Hugues Barrière rappelle que
Born in the USA - qui devint en 1984 un tube FM aux arrangements peu subtils - devait à l'origine faire partie des chansons publiées sur le sombre et dépouillé
Nebraska de 1982. L'auteur y évoque surtout certains errements du chanteur, la récupération dont il fut victime, sa prise de conscience politique, et ce sans jamais céder à l’hagiographie.