


Suite et fin du "Hot Rats Day"...
Gaz Coombes et Danny Goffey, respectivement chanteur et batteur de Supergrass, viennent donc de publier sous la houlette du producteur Nigel Godrich un réjouissant disque de reprises échappant la
plupart du temps à l'écueil de la morne compilation de tubes convenus (oui, Patti Smith, je parle bien de ton médiocre Twelve..).
Heureusement, ce n'est pas un nouvel album de Supergrass. Heureusement, Supergrass n'a pas cédé à l'exercice plan-plan traduisant plus souvent un criant manque d'inspiration qu'une nécessité
artistique réelle. Pas d'enjeu majeur ici : le disque sort très discrètement, pour faire patienter avant un nouvel album de Supergrass que l'on dit imminent. The Hot Rats, duo récréatif des deux
fondateurs du meilleur groupe de rock du monde sur scène (ou presque...), est donc une parenthèse ludique, un side-project pour le plaisir, qui, ce soir, en concert à Paris, tint évidemment ses
promesses. En inhabituel mode binaire (guitare + batterie, comme tant d'autres désormais), Gaz et Danny sont devenus une heure durant le meilleur "tribute band" du monde, convoquant rien mois que
Bowie, les Sex Pistols, Roxy Music, Elvis Costello, les Beatles, Gang of Four, les Beatles, les Kinks, Cure, le Velvet Underground, les Doors ou les Beastie Boys dans une petite salle
surchauffée. Et puis ils ont même repris un morceau de Supergrass (Caught By The Fuzz). Comme quoi leur groupe est bien l'égal des plus grands...