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Stéphane is the fucking greatest !

Ben oui, c'est ce que Jem a écrit sur le LP acheté à la sortie du Bataclan (voir ci-contre).
Jem, c'est le bassiste de The Ettes, le seul garçon du trio qui jouait avant The Black Keys mardi soir au Bataclan. Et des premières parties comme ça, eh bien, ça fait plaisir. Déboulant sur scène après le français Don Cavalli et son très digne blues rock, il fallait bien l'énergie punk de ces trois-là pour que j'oublie la nuit pas reposante passée, la veille, dans le train me ramenant de Cannes...
The Ettes, donc. Un groupe balançant des petites bombes rock jouées pied au plancher et dépassant rarement les deux minutes. Une énergie rappelant Gossip (sans la soul) mais aussi The Yeah Yeah Yeahs, un autre excellent souvenir de première partie, quand j'avais découvert, estomaqué, le groupe de Karen O en première partie du Jon Spencer Blues Explosion... The Ettes... Sa très énergique batteuse à la coupe afro, sa basse saturée doublant la guitare de la chanteuse Coco. Je ne suis pas sûr que The Ettes deviennent "the next big thing" (peu probable même), mais, là, c'était pile ce qu'il me fallait. Le LP, posé sur la platine chaque matin depuis mercredi, confirme la bonne impression.




Et The Black Keys, alors ? Fantastiques à nouveau, d'une puissance phénoménale, ouvrant avec Thickfreakness, glissant quelques nouveaux morceaux dans une setlist constituée de classiques déjà imparables (10 AM Automatic, Your Touch, Girl is on My Mind). À quelques mètres en contrebas de Patrick Carney, j'ai surtout appris, mardi, tout le vocabulaire de la batterie. Je l'ai plaint aussi tant il avait l'air d'en baver avec ses problèmes de ventilateur, sa pénurie temporaire de bouteilles d'eau. Il n'avait pas l'air en forme, un rien grognon. Pourtant, il trouvait à l'entame de chaque nouveau morceau les ressources physiques que l'on croyait définitivement épuisées. J'ai vu surtout qu'il ne faisait pas semblant, quittant la scène exténué sans demander son reste. Sans doute n'était-ce pas pour lui un bon soir... Mais surfant sur les riffs de Dan Auerbach, nous n'y avons vu quasiment que du feu...


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A
Pour le T shirt on peut aussi avoir une coupe cintrée pour meuf ? ;-)Le festival Filmer la musique a droit à un papier dans Libé.Comme c'est à côté de chez moi, j'y ferais bien un saut.Et comme le programme est chargé, Ska, tu me conseilles quoi ?
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S
<br /> Pas encore eu le temps d'éplucher le programme, Ama-L. Mais je pense qu'on peut commencer par faire confiance à Benoît, qui nous a signalé le festival dans le com n°5 et qui nous conseille le<br /> documentaire sur Lightnin Hopkins...<br /> <br /> <br />
T
Ah ben t'étais là aussi, Rififi ? Décidément, que du beau monde à ce concert...
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T
Bah moi, ça fait longtemps que je le connais, Stéphane, et je savais pas qu'il était "THE" fucking greatest...Il cache bien son jeu, le coquin!!Alors, je veux bien entrer dans le fan club, rien que pour porter ce fameux tee-shirt. Taille S, couleur mauve, ça me plairait bien...
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M
"Stéphane is the fucking greatest !" Pffff.... Il manque d'originalité ce garçon... Ca fait longtemps que je le sais moi que Stéphane is the fucking greatest !
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R
j'ai plutôt eu l'impression que c'était la guitare qui doublait la basse saturée de The Ettes ;-pmais malgré leur énergie je n'ai pas accroché. trop brouillon, trop "tout dans l'énergie" justement, et pas assez dans le rythme et la mélodie. et surtout beaucoup beaucoup trop fort, obligée d'avoir les bouchons bien enfoncés dans les oreilles.Par contre, pour les Black Keys, entièrement d'accord avec toi, un grand moment de bonheur.
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