Mercredi soir à Bercy, deuxième "Nuit parisienne" de Louise Attaque : un mini-festival d'un soir dans un lieu investi par le groupe et ses invités. Il y a un an et demi, c'était le Grand Rex ; il y a deux jours, pour finir la tournée, une salle bien moins magique et bien moins conviviale, divisée en quatre scènes.
Invités des Louise, entre autres, les Violent Femmes de Gordon Gano, les Têtes Raides et, surtout, Herman Düne. Jouant au bout d'un couloir, toutes lumières allumées et sous un panneau "Loges et Parking", le groupe des suédois barbus a pourtant livré le meilleur concert de la soirée. Bien moins lisse que sur disque, Herman Düne est, je le découvrais mercredi, un formidable goupe de scène. De quoi regretter de n'être pas allé les voir à la Cigale au début du mois...
Autre concert singulier - même si, au fil des années, j'aime de moins en moins leurs disques - celui des Têtes Raides. Singulier, surtout parce qu'il eut lieu après celui de Louise Attaque, vers minuit, alors que Bercy s'était au trois quarts dépeuplé (fin du service de métro oblige !). Ce cadre paradoxalement intime seyait parfaitement aux Têtes Raides et apporta à leur concert le caractère imprévu et accidentel qui manqua cruellement à celui, très pro, de Louise Attaque (malgré la présence enthousiasmante au rappel de Gordon Gano et malgré quelques "bootlegs" peu convaincants joués live avec DJ Zebra).