24 novembre 2008
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16:40
De Cyann & Ben à Sonic Youth, une maison, un appartement, investis par un groupe. Le terrain de la
fiction, celui que le clip a depuis 25 ans artificiellement opposé aux musiciens, se trouvant dans ces deux clips réinvesti par ceux-ci...
Ce n'est pas le disque que l'on passe, ce n'est plus une bande-son, c'est le groupe qui joue. Bel et bien. Là, chez toi. Pour toi. Sans que tu les aies invités, comme si de rien n'était.
Words et 100%, où comment en finir avec la principale plaie du clip, cette facilité usante consistant à parasiter une vidéo par des plans toujours très artificiels du groupe ou de l'artiste, désynchronisés, toujours pièces rapportées d'une fiction qui rêve de se la jouer cinéma...
En finir donc avec cet arbitraire montage parallèle entre trame fictionnée et contractuelle captation de la performance live, lot ingrat de bien des vidéos musicales.
Mais alors, de Words à 100%, doit-on envisager l'image du groupe comme une simple bande-son ici mise en situation ? Ou sont-ce au contraire ce couple et ces teenagers, que le dispositif renvoie à leur statut de pantins audiovisuels dont la présence n'est manifeste, contextualisée quelques minutes durant, que pour illustrer deux chansons ?
Ce n'est pas le disque que l'on passe, ce n'est plus une bande-son, c'est le groupe qui joue. Bel et bien. Là, chez toi. Pour toi. Sans que tu les aies invités, comme si de rien n'était.
Words et 100%, où comment en finir avec la principale plaie du clip, cette facilité usante consistant à parasiter une vidéo par des plans toujours très artificiels du groupe ou de l'artiste, désynchronisés, toujours pièces rapportées d'une fiction qui rêve de se la jouer cinéma...
En finir donc avec cet arbitraire montage parallèle entre trame fictionnée et contractuelle captation de la performance live, lot ingrat de bien des vidéos musicales.
Mais alors, de Words à 100%, doit-on envisager l'image du groupe comme une simple bande-son ici mise en situation ? Ou sont-ce au contraire ce couple et ces teenagers, que le dispositif renvoie à leur statut de pantins audiovisuels dont la présence n'est manifeste, contextualisée quelques minutes durant, que pour illustrer deux chansons ?
Deux clips, où comment, en quelques minutes, par la confrontation paradoxale de deux univers (celui des
musiciens/celui des acteurs) réaffirmer la place primordiale de l'artiste/du groupe et renvoyer à son triste sort le "personnage" de clip...