Quelques souvenirs épars du concert de The Cure à l'Accor Hotel Arena mardi 15 novembre...
La basse de Simon Gallup (dont le nom aux sonorités élastiques le définit si bien) qui, sur un Primary nerveux, fait vraiment trembler l’Accor Hotel Arena...
Friday I’m in Love est une putain de bonne pop song...
Les tubes dont on se fout un peu à la base (The Lovecats, Close to Me) procurent un plaisir indéfinissable en concert, presque trente ans après...
Des fois, The Cure, c’est un peu chiant...
Robert Smith est seul à chanter. Vraiment. C’est rare. Et deux heures quarante cinq durant, il assure...
Oh ! Comme elle fut bien foirée l’entame de In Between Days !
Oh ! Comme elle fut surchargée et empesée cette version de A Forest !
La coda de A Forest et les claquements de mains de presque tout Bercy sur les deux notes de basse de Gallup. J’aime ? Je déteste ? Je ne sais pas.
La captation du concert sur les deux écrans géants latéraux. Un plan fixe d’ensemble, en fish-eye (une sorte de « symptôme Go Pro » ?), déformant les perspectives et les positions des musiciens sur scène (Ah bon, Robert Smith tourne le dos à Reeves Gabrels ?). C’est moche. Très moche. Il n’y a donc personne d’influent pour le signaler ?
Pornography, Faith et Seventeen Seconds réduits à la portion congrue ? Bah ! Tu n’avais qu’à aller les voir en concert avant 2016 !
Putain ! Ils ont joué Three Imaginary Boys deux jours après à Lyon !
Quand Robert Smith épaule son électro-acoustique, ça sent le tube et les années 80... Et, n’en déplaise aux puristes et aux vrais fans, moi, j’aime bien...
Les tubesques Push, Lullaby et Just Like Heaven ne s’érodent pas. Boys Don’t Cry, si.
Conclusion ? J’ai 43 ans, mes années Top 50 me manquent...